Des livres à ne pas offrir mais pourtant à lire !
Avez-vous déjà acheté un livre car il vous fallait le posséder dans l’instant et pourtant vous ne l’avez lu que bien plus tard ?
Les deux livres dont je souhaite vous parler sont à découvrir lorsque l’envie et le bon moment sont en phase. Il appartient au lecteur de se sentir prêt, d’avoir le désir de réfléchir sur son mode de vie, son propre fonctionnement.
Les offrir sans que le destinataire en est émis le désir est quelque peu délicat mais n’hésitez pas à les lire vous-même ou à les conseiller!
Bonne lecture !
Charlotte
Éloge de la faiblesse, Alexandre Jollien
Destiné à fabriquer des boîtes à cigares, Alexandre Jollien a décidé de voir plus grand pour lui, d’étudier entre autres la philosophie et d’écrire des livres.
Imaginant un dialogue avec Socrate, Alexandre nous fait part de son expérience, de son apprentissage à l’acceptation de soi et à celle des gens « normaux ».
Il nous raconte également les liens qu’il a dû construire pour relier une vie de dix-sept ans passée dans un milieu « protégé », une institution spécialisée, avec une nouvelle vie régie par des codes de normalité.
Mon avis : D’une lecture très agréable, ce livre est vraiment très accessible. Il ne faut se laisser impressionner par ce principe de conversation entre Alexandre et Socrate car justement cela permet une lecture très fluide et vivante ! De plus, pour les petits lecteurs, c’est un texte court et aéré.
C’est une réflexion très intéressante sur comment relier deux pans de son existence et découvrir la richesse de la capacité de l’homme à s’adapter, à en vouloir plus malgré les obstacles rencontrés au cours de l’existence.
Pour la petite histoire, sachez que ce livre m’a été conseillé, j’ai eu envie de le lire et on me l’a donc offert !!! Alors merci encore pour ce bon moment de lecture !
Petit traité sur le devoir de bonheur, Bertrand Vergely
Tout homme aspire au bonheur, dit-on. C’est là un signe. Le bonheur est chose si haute qu’il ne se traite pas avec désinvolture.
Quand on veut être heureux, il faut savoir l’être avec soin. Sinon, la négligence a tôt fait de disperser la qualité d’où surgit toute joie. Contrairement à bien des idées en vigueur, l’exigence est indispensable au bonheur. Elle est à cet égard heureuse, puisqu’elle permet le bonheur.
L’inverse est vrai. Il n’y a pas plus exigeant que le bonheur. Être malheureux est aisé. Il n’y a pas beaucoup à se forcer pour faire mal ou se faire mal. Il faut être singulièrement libre et courageux pour ne pas céder à la tentation du malheur, et cette tentation est grande à notre époque.
Si les Anciens parlaient de la vertu du bonheur, l'époque moderne aborde le problème sous l'angle du devoir: comme un artiste se dévoue à l'art, nous nous devons au bonheur. Mais il y a le danger de devenir un tyran dès lors que l'on veut décider aussi du bonheur des autres.
Mon avis : Ne possédant pas ce livre, je dois vous avouer en premier lieu, ne pas l’avoir lu jusqu’au bout ! Mais mon attention s’est éveillée dès la lecture de ce titre très paradoxal ! Devoir de bonheur…
Là encore, je trouve que le texte est très agréable à lire car à chaque phrase, un exemple dans votre tête est présent pour l’illustrer. Je ne crois pas que ce soit un livre particulièrement à lire en continu mais plutôt par des approches progressives. Le texte est d’ailleurs assez bien segmenté ce qui permet ce genre de réflexion.
Les deux livres dont je souhaite vous parler sont à découvrir lorsque l’envie et le bon moment sont en phase. Il appartient au lecteur de se sentir prêt, d’avoir le désir de réfléchir sur son mode de vie, son propre fonctionnement.
Les offrir sans que le destinataire en est émis le désir est quelque peu délicat mais n’hésitez pas à les lire vous-même ou à les conseiller!
Bonne lecture !
Charlotte
Éloge de la faiblesse, Alexandre Jollien
Destiné à fabriquer des boîtes à cigares, Alexandre Jollien a décidé de voir plus grand pour lui, d’étudier entre autres la philosophie et d’écrire des livres.
Imaginant un dialogue avec Socrate, Alexandre nous fait part de son expérience, de son apprentissage à l’acceptation de soi et à celle des gens « normaux ».
Il nous raconte également les liens qu’il a dû construire pour relier une vie de dix-sept ans passée dans un milieu « protégé », une institution spécialisée, avec une nouvelle vie régie par des codes de normalité.
Mon avis : D’une lecture très agréable, ce livre est vraiment très accessible. Il ne faut se laisser impressionner par ce principe de conversation entre Alexandre et Socrate car justement cela permet une lecture très fluide et vivante ! De plus, pour les petits lecteurs, c’est un texte court et aéré.
C’est une réflexion très intéressante sur comment relier deux pans de son existence et découvrir la richesse de la capacité de l’homme à s’adapter, à en vouloir plus malgré les obstacles rencontrés au cours de l’existence.
Pour la petite histoire, sachez que ce livre m’a été conseillé, j’ai eu envie de le lire et on me l’a donc offert !!! Alors merci encore pour ce bon moment de lecture !
Petit traité sur le devoir de bonheur, Bertrand Vergely
Tout homme aspire au bonheur, dit-on. C’est là un signe. Le bonheur est chose si haute qu’il ne se traite pas avec désinvolture.
Quand on veut être heureux, il faut savoir l’être avec soin. Sinon, la négligence a tôt fait de disperser la qualité d’où surgit toute joie. Contrairement à bien des idées en vigueur, l’exigence est indispensable au bonheur. Elle est à cet égard heureuse, puisqu’elle permet le bonheur.
L’inverse est vrai. Il n’y a pas plus exigeant que le bonheur. Être malheureux est aisé. Il n’y a pas beaucoup à se forcer pour faire mal ou se faire mal. Il faut être singulièrement libre et courageux pour ne pas céder à la tentation du malheur, et cette tentation est grande à notre époque.
Si les Anciens parlaient de la vertu du bonheur, l'époque moderne aborde le problème sous l'angle du devoir: comme un artiste se dévoue à l'art, nous nous devons au bonheur. Mais il y a le danger de devenir un tyran dès lors que l'on veut décider aussi du bonheur des autres.
Mon avis : Ne possédant pas ce livre, je dois vous avouer en premier lieu, ne pas l’avoir lu jusqu’au bout ! Mais mon attention s’est éveillée dès la lecture de ce titre très paradoxal ! Devoir de bonheur…
Là encore, je trouve que le texte est très agréable à lire car à chaque phrase, un exemple dans votre tête est présent pour l’illustrer. Je ne crois pas que ce soit un livre particulièrement à lire en continu mais plutôt par des approches progressives. Le texte est d’ailleurs assez bien segmenté ce qui permet ce genre de réflexion.